L’HISTOIRE DU LABO


1945 Mon père Raymond originaire de Saint-Malo, s’installe à Cholet après la « grande brûlerie ». Dès l’après-guerre les installations sont contingentées, Cholet ou Carcassonne, ce sera Cholet ! Ce fut le ré-appareillage des prisonniers de guerre qui occupèrent à plein temps la fin des années 40.
1965 La vulcanite et les plaques estampées dans des moules en zinc ont fasciné mon enfance. Dans les années 60, mon père se spécialise en conjointe.
Premiers onlays en or coulés en 1965, les couronnes à bagues font place aux couronnes coulées, les crampons platines aux céramo-métalliques d’abord en or, en nickel chrome par la suite. Ce fut une véritable évolution dont on ne mesure pas bien la difficulté car les matériaux n’ont plus rien de comparable aujourd’hui.
1982 Je commence mon apprentissage
1987 En avril, après mon service militaire, je reprends l’entreprise familiale
1992 Je suis sélectionné pour participer au CPES céramique & occlusion à Paris
1995 Obtention de mon diplôme
1996 Construction et installation dans un tout nouveau laboratoire à Cholet. Les céramiques sur revêtement et les In-céram sur chape alumine / verre seront les alternatives aux céramo-métalliques omniprésentes.
2011 Premier investissement numérique scanner + usineuse.
C’est le tout début du numérique dentaire dédié au laboratoire. Alea jacta est, l’aventure du numérique est lancée et simultanément un tout nouveau matériau alors réservé à l’industrie fait son apparition : la Zircone.
2012 Le laboratoire devenant trop petit, je réhabilite un open-space dans une friche industrielle du textile Choletais, tout près de THALES
2013 Le 1er janvier nous inaugurons nos locaux actuels.
Dès lors, l’évolution numérique se fait plus active, remplacement des premières machines pour des investissements plus efficients … 2 usineuses soft, une mixte, une humide pour l’usinage des plots disilicate ou composite qui font leurs apparitions.
2019 Acquisition de nouvelles usineuses numériques pour avoir la capacité de façonner tous les matériaux du marché.
J’acquiers également le laboratoire Angevin ESTHÉTIQUE CONCEPT qui complète notre équipement très performant.
La nouvelle prise en charge des prothèses modifie la demande au profit des céramo-métalliques.
La transition numérique étant actée, une usineuse de plus grosse taille s’impose et apporte son concours à l’usinage métal d’abord en COCR puis en TITANE sous irrigation.
C’est la fin de la cire perdue : Une nouvelle ère commence !